Rohmer Christine

SA BIO, SON PARCOURS : Diplômée de l’École de Penninghen, des Métiers d’arts et de l’Académie Julian, installée à Paris, Christine Rohmer a commencé une double carrière d’illustratrice et de peintre. Révélée par le salon des peintres et illustrateurs, quai d’Austerlitz, à Paris, au début des années 1970, elle rejoint la galerie Le Maigre Dubreuil et Marie-Françoise Flammarion rue de Beaune. Représentée ensuite, à partir de 1980, par la Galerie Gendre, rue du Cherche-Midi, elle se voit commander par Alain Dutournier, chef étoilé du Carré des Feuillants, six grands formats et réalise alors une série de visages occupant toute la toile en train de porter en bouche des mets sophistiqués. Exposée à la Galerie Philippe Frégnac, rue Jacob, à partir de 1988, elle est retenue pour réaliser les esquisses du plafond de Henry Bendel, grand magasin new yorkais situé sur la 6e avenue. Parallèlement elle poursuit son activité de portraitiste et d’autres projets. Elle réalise notamment les croquis de nus destinés au film La Travestie d’Yves Boisset avec Zabou Breitman. Depuis les années 2000, elle répond aux commandes d’entreprises (comme Arche Immobilier, Europromo) et de particuliers désireux d’acquérir des toiles anciennes ou de nouvelles compositions à l’ambiance onirique envoûtante.

SON OEUVRE : Daphné Bétard nous confie à son sujet : "Touche suave et tendre, camaïeux de couleurs sourdes (bruns chaleureux, ocre et rouille, rose poudre, verts éteints, bleus délavés), ses dernières productions plongent le spectateur dans des villes fantomatiques. Des espaces urbains silencieux, hantés par la présence – à moins qu’il ne s’agisse d’un souvenir – de figures énigmatiques au regard lointain. Ici deux personnages, l’un de profil, l’autre de dos, semblent être surpris par une scène qui nous échappe et dont il revient à chacun d’imaginer le dénouement. Là, un chat abandonné qui observe la ville de Manhattan dévorant le ciel, plus loin la princesse de Boston se remet du rouge à lèvres, quand le jeune homme à la perle se retourne soudainement comme s’il avait été surpris par le regardeur du tableau."